Dis, comment c'est, chez toi ? { Jivan

Jivan s'excusa de lui faire regretter ces quelques mots. En fait, elle ne l'était pas vraiment. Elle était plutôt soulagée de les avoir dit, mais regretter les conséquences que cela avait eu avec Jivan. Il lui annonca que ce n'était pas trop le byt et lui sourit. Capucine avait un peu le sentiment d'avoir tout fichu en l'air. L'atmosphère n'était plus la même entre eux. Bon, elle n'était pas froide, mais était redevenue un peu comme s'ils ne se connaissaient pas. Elle se rassit et tourner la tête vers Jivan. Elle le regarda quelques instants avec un regard doux et un petit sourire bref passa sur son visage. Elle s'attendait à pire. Elle n'avait pas eu la meilleure réponse du monde, c'est vrai, mais elle espérait que tout cela ne gache pas ce qu'il y entre eux. Elle haussa les épaules et lui annonça en souriant :

" Je pense ce que je t'ai dis, mais je regrette les conséquences que cela a eu. Tu fais ce que tu veux, et je comprendrai très bien que tu refuses de continuer. Maintenant, j'espère qu'on reste amis. Ca ne change rien. "

Elle fit la petite moue enfantine qu'elle avait fait tout à l'heure. Quand elle était petite, elle n'avait qu'à faire cette tête devant ses professeurs ou ses amis pour qu'il ait ce qu'elle veut. Ses parents lui donnaient tout, tout le temps, et naturellement. Avec eux, elle n'avait pas besoin de faire des caprices. Enfin, pas trop. Elle pensa à ce qu'il venait de se passer et se dit qu'au fond, ce n'était pas grave. Capucine regarda qu'il n'y avait plus de contact corporel. Il lui avait juste pris la main. Mais elle s'en fichait. Ce qu'elle voulait, c'était qu'il soit heureux. Capucine lui sourit et se releva d'un bond. Elle avait retrouvé sa bonne humeur d'avant, même si son regard restait un peu troublé. Capucine marcha vers la porte, puis se retourna vers lui et s'appuya à l'embrasure.

" Tu m'apprends à faire du skate ? "

Sa voix était plus enjoué. Elle avait plus d'entrain. Capucine désirait juste lui redonner le sourire, enfin oublier ce qu'il s'était passé. Il y avait eu un instant de froid qu'elle n'aimait pas, et puis elle voulait partager d'autres choses avec Jivan que ces moments là.

Capucine parlait du moment de gêne et de froid qui avait suivi sa déclaration. Elle s'était senti très mal et avait failli partir, mais s'était dit que cela ne valait pas la peine de partir. Jivan avait été assez imprévisible pour sa... réaction. En fait, il avait du avoir un instant de choc, sûrement. Capuicine n'avait jamais dit je t'aime à quelqu'un, enfin pas de cette façon là. Elle ne s'était jamais vraiment trouvé vulnérable face à un homme. Avec ses petits amis, elle disait souvent " Je t'aime " ou " Je tiens très fort à toi ", mais à sa voix, cela s'entendait qu'elle mentait. Ils faisaient comme s'il n'entendait pas le mensonge dans sa voix, dans son regard.

Jivan roula sur le flanc et s'appuya sur son coude. Ils étaient ainsi assez proche. Capucine le regarda dans les yeux un instant, puis détourna la tête. Elle préferait regarder son épaule. Elle n'était pas encore prête à s'expliquer quels émotions elle trouvrait dans ses yeux. Il lui annonca qu'il ne regrettait pas non plus qu'elle lui ai dis. Seulement, il annonca qu'il n'avait vraiment pas l'habitude qu'on lui dise. Capucine comprenait. Quand un homme lui disait qu'il l'aimait, il parlait souvent plus à sa poitrine qu'à elle-même. C'était pour ça qu'elle ne s'était encore jamais offerte ni trouvé vulnérable. Jusqu'à Jivan, elle n'avait jamais dit vraiment ce qu'elle pensait à un homme. Enfin, plus ou moins.

" Je te comprends. "

Il sembla hésiter quelques instants, puis se lança enfin. Il lui annonca que jamais il n'avait dit à quelqu'un qu'il l'aimait. Elle le regarda, très étonnée. Surprise. Même plus. Choquée, peut-être. Au risque de raviver de mauvais souvenirs, elle demanda :

" Mais euh... Tu n'avais pas une petite amie ? Enfin, tu ne lui as jamais dit ? Jamais jamais ? "

Elle se releva ensuite, soudainement pleine d'entrain. Elle lui sourit et Capucine lui rendit gaiement. Elle lui demanda s'il allait lui apprendre à faire du skate. Il lui rapella que c'était pour cette raison qu'ils étaient venus ici. Elle lui sourit et acquiesca. Après tout ce qui s'était passé, ça lui était presque sorti de la tête.

Il se leva lui aussi pour saisir son skate. Elle l'attrapa avant lui et sourit en adoptant une expression coquine. Comme les petits enfants qui aiment faire des bêtises. Elle leva la tête fièrement en annoncant : " C'est moi qui commence. ". Jivan s'approcha encore un peu d'elle et Capucine fit de même. Son sourire fit place à une expression rêveuse. Il semblait hésiter, avoir envie de quelque chose mais ne pas oser. Capucine se demanda à quoi il pensait. Elle aussi, avait envie de l'embrasser, mais elle pensait qu'il n'en avait pas envie. Elle laissa un instant ses yeux trainer sur ses lèvres, puis demanda :

" Tu veux me demander quelque chose ? "

Lorsque Jivan lui annonça qu'il n'avait jamais dit " Je t'aime " à quelqu'un, Capucine sembla assez étonnée. Il lui fit une petite grimace. Il devait avoir à peu près la même tête lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle l'aimait. Il lui annonça en rigolant qu'il en avait même eu plusieurs. Oui, c'est vrai. Il n'en avait quand même pas une qu'une seule dans sa vie. Il lui avait aussi dit qu'il n'avait pas été très gentil avec les femmes dans son passé. Il semblait avoir changé. Enfin. Oublions sa tête lorsque Capucine lui avait annoncé. Il lui annonca pourtant qu'a aucunes de ses petites copines il n'avait dit qu'il les aimait. Elle arqua un sourire et leva la tête avec fierté :

" Moi, je ne reste pas avec mon copain s'il ne me dit pas qu'il l'aime. ", avant de lui tirer la langue.

Lorsqu'il lui rendit le skate, il avait un sourire amusé, ce sourire que Capucine aimait tant. Elle sourit. Après tout, autant passer à autre chose. Elle ne souhaitait pas plus gênée Jivan. Comme il semblait à Capucine que quelque chose n'allait pas, elle lui demanda s'il avait quelque chose à lui demander. Il lui répondit que non, mais qu'il s'excusait pour ce qu'il alalit faire. Elle eut un instant de passage à vide en s'imaginant qu'il allait la frapper. Il ne faut pas dire ce genre de chose devant Capucine, elle s'imagine tout de suite des scénarios impossible. Mais elle n'eut même pas besoin de réfléchir avant de réaliser que, de toutes façons, Jivan n'oserait jamais.

Il avait peut-être fait du mal aux femmes dans son passé, mais Capucine était persuadée qu'avec elle, il éviterait de la blesser. Autant sur le corps qu'à l'esprit. Elle sourit, en se demandant toujours ce qu'il souhaitait faire. Puis, elle le vit approcha son visage. Elle sentit ses bras l'entourer, puis il posa ses lèvres sur les siennes. Elle posa délicatement le skate à terre. Capucine ferma les yeux et lui passa la main dans les cheveux, de l'autre elle l'attira à elle en posant une main sur son dos. Elle appréciait être dans ses bras. Elle se sentait bien, heureuse, protégée.

Après quelques instants, peut-être longtemps, Capucine ne voyait pas le temps passer, les deux jeunes se détachèrent. Elle leva la tête vers lui et plongea son regard dans le sien. Elle ne voulait pas se dégager, ainsi elle le retint de peur qu'il se retire. Elle murmura avec un sourire :

" On dit que les femmes sont compliquées, mais les hommes le sont aussi. Je ne vois pas pourquoi tu t'excuses. "

Elle rit et haussa les épaules. Tant pis si elle ne le comprenait pas. Elle ne voulait pas se prendre la tête. Lui non plus ne devait pas la comprendre, parfois. Elle lui rendit son baiser, plus doux, et mêla sa langue à la sienne. La main qu'elle avait dans le dos de Jivan vint se placer sur son torse, près du coeur. Peut-être avait-elle envie de l'entendre battre un peu plus vite ? Elle ne savait pas. Ce geste lui était venu naturellement. Tout comme l'embrasser.

Le coeur de Jivan faisait, aparemment des pirouettes dans sa poitrine. Elle était heureuse de l'entendre, enfin de le sentir battre. Elle rit et Jivan l'embrassa à nouveau, plus tendrement. Pendant ce temps la, il la menait ou elle le menait, les deux semblaient bouger au même pas, jusqu'au mur. Elle se retrouva plaquée contre le mur. Bien-sûr, il n'y avait rien de violent. Tout était doux, lent. Aucun ne semblait vouloir brusquer l'autre. Capucine sourit et enleva sa main de son torse. Cela faisait un peu comme un obstacle pour elle, et elle ne voulait pas avoir l'air de repousser Jivan. La jeune femme entoura le cou de Jivan avec ses bras et ferma les yeux. Elle se sentait incroyablement bien.

Elle lui fit un léger baiser dans le cou avant de revenir vers ses lèvres et l'embrasser à nouveau. Elle ne savait pas comment aller terminer cet échange. Peut-être que Jivan finirait par y mettre un terme ou peut-être iraient-ils plus loin ? Elle ne savait pas. Et cela ne l'intéressait pas. Elle ne s'intéressait, pour le moment, qu'à Jivan. Leur corps n'étaient séparés que par des vêtements et elle se retrouvait collée contre Jivan. Celui-ci ne semblait pas vouloir se retirer et elle non plus, d'ailleurs.

Capucine passe une main timide et furtive sur le ventre de Jivan, sous son tee shirt. Elle avait envie de le toucher, de sentir sa peau sous ses doigts, mais n'osait pas. Elle mit un terme à ce baiser pour le regarder dans les yeux. Maintenant qu'elle était plaquée contre le mur, elle était un peu vulnérable. Mais elle faisait une confiance absolue en Jivan pour ne pas la brusquer ou lui faire du mal. Cela se voyait dans ses yeux. Elle poussa un soupir d'aise, de bien-être, avant de sourire. Elle se demanda si cette étreinte allait aller plus loin. Peut-être que Jivan n'oserait pas ? Elle voulait le prévenir.

" Jivan. Je n'ai jamais laissé personne être aussi près de moi alors, ne me déçois pas. "

Elle lui sourit, confiante. Elle tenait juste à le prévenir. Capucine n'était pas une fille facile et pour l'instant, ils ne faisaient que s'embrasser...

Capucine n'avait, bien-sûr, aucun doute envers Jivan. Elle savait qu'il n'était pas pervers, qu'il ne lui ferait jamais de mal. Enfin, jamais... Il essaierait, en tout cas. Capucine était persuadée que Jivan était un mec bien. A lui maintenant de lui prouver qu'elle a raison. Lorsqu'elle lui annonca qu'il ne fallait pas qu'il la déçoive, elle appercut sa machoire se contracter légèrement. C'était normal qu'il réagisse ainsi, mais il devait savoir que Capucine lui faisait confiance. De plus, la jeune femme ne faisait confiance qu'une fois. Quand elle est trahie, elle ne pardonne pas. Capucine était très rancunière. Elle lui sourit pour le rassurer. Si elle ne lui avait pas fait confiance, elle n'aurait pas accepté ce contact avec lui. Il approcha son visage et lui murmura qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle sourit et lui déposa un baiser sur les lèvres.

Puis, Jivan lui offrit quelques baisers dans le cou qui la fit frissoner. Peut-être avait-il senti son frisson, il était si proche d'elle. Leur deux corps étaient collés, mais Capucine ne se sentait pas oppréssée. Elle n'avait pas l'impression qu'il violait son intimité. En fait, elle aimait bien se retrouver ainsi. Elle passa elle aussi sa main dans les cheveux puis, d'un geste doux, posa ses deux paumes sur son torse. On pourrait croire qu'elle voulait le repousser, mais finalement, elle l'éloigna du mur jusqu'à ce qu'il s'asseoit sur son lit. Capucine s'installa à califourchon sur lui. Bien que cette position soit assez intime, elle n'était pas gênée. Et elle espérait que Jivan ne l'était pas non plus. Si il ne désirait pas qu'elle se mette ainsi, elle s'éloignerait sans problèmes. Avec quelques regrets, c'est sur.

Capucine déposa un baiser passioné sur les lèvres. Les premiers étaient doux, lents, tendres, mais celui-là était un peu passioné, osé. Elle savait qu'il pouvait l'arrêter à tout moment. On dit souvent à la jeune femme qu'elle va trop vite, ainsi elle ne voulait pas que Jivan se sente pressé. Elle ne voulait pas non plus qu'il la brusque. Pour l'instant, elle souriait, heureuse. Capucine se détacha un peu et plongea son regard dans le sien. On pouvait y lire dans la tendresse, du rêve mais aussi de l'amour. Il y avait aussi un petit quelque chose ne plus qui faisait briller ses yeux bleus. Elle n'avait encore jamais éprouvé cette sensation. De ses doigts, elle lui caressa tendrement la joue.

Elle ne savait pas vraiment à quoi il pensait, ni ce qu'il attendait d'elle ou ce qu'il désirait qu'elle fasse, mais elle ne faisait pour l'instant que des gestes naturels. Capucine lui sourit puis l'embrassa encore une fois, plus brèvement. Elle posa une main sur le torse de Jivan, encore une fois près de son coeur, mais pas pour entendre battre celui-ci. Cette fois, elle désirait juste le toucher. De l'autre main, elle prit la main de Jivan et entrelaca leur doigts.

Les deux jeunes se retrouvèrent sur le lit de Jivan. Capucine n'avait pas peur du tout, puisqu'elle savait qu'il n'allait lui faire aucun mal. La jeune femme s'était installée à califourchon sur lui et cela ne semblait ne gêner aucun des deux. Au contraire, Capucine était plutôt contente d'avoir pris l'initiative. Jivan ne semblait pas bouloir la brusquer et y allait donc doucement. Il savait peut-être qu'au fond, Capucine était fragile et qu'il fallait faire attention à elle. Même si elle donnait souvent l'impression d'être très sûre d'elle, en ce moment, elle n'était plus sûre du tout. Elle avait peur de faire quelque chose qui ne lui plairait pas, et gacherait ainsi l'intimité qu'il partageait. Ce qu'elle ne désirait absolument pas.

La jeune femme embrassa Jivan à nouveau tout en posant une main sur son torse. Quand elle se détacha de ses lèvres, il lui fit quelques baisers dans le cou, ce qui la fit frissoner. Elle adorait qu'on lui fasse cela, mais aussi qu'on lui caresse les cheveux. Il dut la sentir frissoner, et il l'embrassa passionément. Cet échange troublait vraiment Capucine. Elle ne se posait plus de questions à présent, elle savait que Jivan n'allait pas trop vite et n'essaierai pas. Pourtant, elle le vit hésiter un peu dans ses gestes. Il essayait sûrement de ne pas se précipiter , de ne pas être trop rapide avec elle. Elle le rassura en lui rendant son baiser, puis murmura :

" Fais ce que tu as envie de faire. Je te dirai si tu vas trop vite. ", ajouta-t-elle avec un sourire.

Il la fit tourner de manière à ce qu'elle s'allonge sur le lit. Puis, il vint se placer au dessus d'elle. Capucine n'avait pas peur du tout. Elle n'était pas stressée ou gênée non plus. En fait, elle n'avait aucune appréhension. Capucine avait entièrement confiance en Jivan et savait qu'il ferait tout pour ne pas trop la presser. Il lui passa une main sur le ventre, et Capucine l'embrassa. Ce baiser était plus passioné que les précédents, plus fougueux aussi. Elle passa les mains sous le tee-shirt de Jivan et caressa son torse. Elle passa doucement ses doigts, dessinant des arabesques sur son torse. Elle ne se lassait pas de toucher sa peau, de le savoir contre elle. Capucine ne savait pas comment leur étreinte allait évoluait. A vrai dire, la jeune femme ne se posait pas cette question. Elle ne s'occupait que du moment présent.

Elle souleva légèrement le tee shirt de Jivan. Elle ne lui enleva pas car elle avait peur d'aller trop vite, ainsi elle se retint. Elle hésitait un peu, mais finalement se résigna et continua de caressa son torse. Puis, ses mains passèrent sur son dos et elle l'attira à elle afin de se coller un peu plus contre lui.

Il lui sourit et n'avait pas l'air vexé par ce qu'elle venait de dire. Ce n'était d'ailleurs pas le but. Capucine savait que les hommes en général n'aiment pas qu'on leur pose des limites. Mais Capucine n'avait jamais partagé de vraie intimité avec un homme. Embrassée, caressée peut-être mais personne ne l'avait jamais vu nue. A part Jivan. D'ailleurs, elle se demanda ce qu'il avait vu exactement. La jeune femme savait qu'il avait bloqué quelques secondes, puis il s'était retourné pudiquement. Elle hésita quelques instants mais se dit que ce n'était pas grave. Si elle lui posait la question, elle avait peur de tout gâcher.

Elle caressa son torse et remonta légèrement son tee shirt. Elle n'osait pas encore lui enlever.De son côté, Jivan n'était plus hésitant dans ses caresses et la laissa l'attirer contre elle. Il passa une main sous son tee shirt et la colla encore plus à lui. Cette nouvelle proximité ne gênait en aucun cas Capucine. De toutes façons, elle lui aurait dit si jamais il allait trop loin. Il changea la position de sa main et la placa sur sa cuisse où il entama des caresses avant de l'embrasser à nouveau. La jeune femme voyait qu'il ne se retenait plus et en était soulagée. Elle ne voulait pas qu'il hésite avec elle. Il faisait ce qu'il voulait, tant qu'il ne dépassait pas les limites.

Finalement, la bouche de Jivan descendit vers son oreille qu'il mordilla un peu. Capucine se mordit la lèvre. Elle adorait ces gestes, et le jeune homme semblait vouloir faire ce qu'elle voulait sans avoir à lui demander. Puis, il descendit encore vers son cou afin de lui déposer quelques baisers. Elle se demanda un moment s'il allait descendre plus bas. Peut-être prenait-il son temps, comme Capucine l'espérait. Elle voulait juste qu'il continue ses caresses et faire ce qu'il voulait. Elle l'arrêterait s'il y avait un souçi. Enfin, n'y tenant plus, elle prit le bas de son tee shirt et le remonta. Capucine lui enleva et le posa délicatement à côté d'elle. Puis, elle se serra contre Jivan et passa ses mains sur la peau de son torse nu, doucement.

Leur deux corps étaient à présent collés et Capucine sentit son coeur battre plus fort. Bien-sûr, elle avait encore son tee shirt mais savoir Jivan torse nu si près d'elle lui faisait beaucoup d'effet. Elle sourit et ferma les yeux, appréciant cet instant. Elle releva la tête de Jivan vers elle afin de déposer un baiser passioné sur ses lèvres, un peu insistant, puis lui en déposa quelques uns dans le cou avant de revenir vers ses lèvres. Tout en lui caressant les cheveux, elle tracait du doigt des lignes sur son torse et passait parfois toute la main sur sa peau nue.

Capucine lui enleva son tee-shirt et le posa juste à côté d'eux. Puis, elle l'embrassa avec insistance et lui passa la main dans les cheveux. Elle adorait faire cela, et Jivan avait l'air d'aimer aussi. Pour sa part, elle aimait aussi qu'on lui caresses les cheveux. Il sembla hésiter un instant avec le tee-shirt de Capucine, mais il ne l'enleva pas. Capucine appréciait que Jivan prenne son temps ainsi et ne cherche pas à la manipuler ou à aller trop vite pour la jeter après. Au contraire, il avait l'air de vouloir faire lentement, sensuellement.

Il remonta sa main vers son ventre et releva légèrement son tee-shirt. Ainsi, il voyait son ventre et commenca à le caresser. Capucine avait l'impression d'avoir des papillons dans le bas de son ventre. Elle n'avait jamais ressenti cela auparavent, ainsi elle ne chercha pas à comprendre. Il lui offrit un baiser langoureux auquel elle répondit volontier. Elle adorait etre dans ses bras, sentir ses lèvres, sa peau, ses mains... Elle poussa un soupir de contentement et rougit.

Il sembla lever la tête et lui sourire, puis reprit ses caresses sur sa cuisse. Capucine décida d'inverser les rôles et le bascula doucement jusqu'à ce qu'il se retrouve allongée. Elle se coucha sur lui afin de lui offrir un baiser sensuel, puis se releva. Elle était ainsi à califourchon lui. Elle remarqua qu'elle n'avait pas encore regardé le torse de Jivan. En fait, elle n'avait pas osé, de peur qu'il surprenne son regard. Mais maintenant, elle l'examina attentivement et esquissa un sourire admiratif :

" Pas mal... ", dit-elle en posa ses deux paumes sur son torse.

Elle se demanda s'il voulait enlever son tee-shirt. Capucine pensait être prête à ce qu'il fasse cela, maintenant. Mais elle posa ses lèvres sur son cou et déposa quelques baisers, puis descendit sur son torse. Ainsi, elle posa ses lèvres sur chaque centimètre carré en descendant de plus en plus. Quand elle se retrouva au bas de son ventre, elle passa un doigt et caressa à la limite de son jean. La jeune femme revint vers ses lèvres et lui fit un sourire sexy. Puis, elle déposa sa main sur sa joue et scella ses lèvres aux siennes.

Tout en l'embrassant, elle continuait ses caresses sur son torse, descendant peu à peu jusqu'à froler la limite de son jean. Elle n'était pas encore prête à le déboutonner, ainsi elle se contenta seulement de jouer à ce petit jeu provoquant. Elle appréciait le sentir contre elle, ainsi elle se colla encore un peu plus et sa poitrine s'appuya sur son torse.

Capucine changea de position afin de se retrouver sur lui. Il passa ses mains dans son dos et le lui caressa. La jeune femme avait de la chance : elle avait une peau douce, satinée. Il était donc agréable d'effleurer sa peau ou plus, de la caresser. Il lui enleva son tee-shirt et elle l'aida un peu. Puis, il sembla tatonner pour le poser. Elle était à présent en soutien-gorge. Leur deux corps n'étaient séparés seulement par un simple morceau de tissu. Bien-sûr, chacun avait gardé son bas. Jivan l'embrassa et s'amusa à se détacher quand Capucine ne s'y attendait pas.Ce qui avait le mérite d'enflammer Capucine un peu plus. Elle chercha à reprendre ses lèvres et laissa échapper un petit rire.

Jivan sourit et Capucine passa tendrement la main dans ses cheveux. Elle caressa son bras et prit sa main dans la sienne, entrelacant leurs doigts. Elle sourit et se détacha un peu avant de le regarder dans les yeux un instant. Elle essayait de capter les émotions dans son regard. Celui de Capucine était plein de sentiments différents assez difficiles à cerner. Impatience, joie, tendresse, amusement... Elle lui sourit avant de reprendre ses lèvres une dernière fois avant de se relever.

Quand elle s'assit, Jivan avait pleine vue sur sa poitrine. D'habitude, elle était sûre d'elle mais là, elle était assez hésitante. La jeune femme n'avait aucune idée de comment il réagirait en la voyant en soutien gorge. Certes, il l'avait vu - ou presque ? - nue, mais... Elle ne savait pas ce qu'il avait pu apercevoir. Par décence il s'était retourné après quelques secondes mais elle savait que son regard avait bloqué.

Donc, Capucine lui lança sa moue enfantine en rougissant quelques secondes. Puis, la rougeur s'estompa peu à peu et elle lui lança un regard interrogateur. Elle ne savait pas s'il avait envie de continuer ou s'il désirait s'arrêter là.S'il s'arrêtait, bien-sûr, elle ne lui en voudrait pas. Il prenait son temps et elle aimait qu'il se soucie d'elle ainsi. Seulement, elle se demandait si ces caresses aboutiraient à quelque chose ou s'il la renverrait. Elle n'avait rien contre.. C'était juste la première fois qu'une homme la voyait ainsi. La jeune femme ne regrettait à aucun moment ce qu'elle était en train de faire avec Jivan. Ces caresses, ces baisers, ces regards... Absolument rien. Mais lui, le regrettait-il? Ou le regretterait-il par la suite ?

" Jivan... Je ne veux pas que tout cela n'ait pas de suite. Je ne veux pas de coup d'un soir, je ne veux pas être la fille d'une nuit. Je veux être plus. ", dit-elle en toute franchise. Bien-sûr, ces paroles étaient accompagnées de la petite moue enfantine qu'elle lui avait fait quelques instants avant.

Suite à sa déclaration, Jivan sourit. Il semblait légèrement troublé par sa moue enfantine. Capucine ne s'en rendait pas compte quand elle la faisait. En fait, elle faisait cela depuis sa petite enfance, les rares fois où elle avait besoin de faire un caprice pour obtenir quelque chose. Habituée depuis toute petite à être considérée comme une princesse, tout lui était donné sans qu'elle ait à dire quelque chose. En débarquant à la Berkeley University, elle apprenait que tout ne lui était pas du. Malheureusement. La jeune femme lui sourit à son tour. Elle ne savait pas du tout que cette moue faisait craquer Jivan. Elle avait l'air d'une petite enfant innocente, et elle avait gardé cette expression. Le jeune homme lui annonça que lui non plus ne souhaitait pas la voir devenir la fille d'une nuit. Elle sourit et baissa la tête, rassurée.

Il remit une mèche derrière son oreille et lui prit la main. Elle non plus n'arrivait pas à décrire les sentiments qu'elle éprouvait envers Jivan. De l'amour, peut-être ? Elle ne dit pas " Je t'aime " pour rien. Enfin, maintenant, plus. Seulement, ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps. Pouvait-on apeller cela un " coup de foudre " ? Capucine n'en avait aucune idée. Ce qu'elle savait, c'est qu'elle tenait très fort à Jivan et qu'elle ne souhaitait en aucun cas le perdre. Quand elle était adolescentes, les garçons n'étaient que des jouets sans trop d'importance. Elle sortait avec eux pour se rendre populaire, pour savoir qu'on la regarde. Réaction totalement stupide, je reconnais. Mais, adolescent, on ne se rend pas compte de grand chose.

Ainsi, Capucine avait longtemps donné l'image d'une jeune femme assez accessible. Maintenant, elle ne se laissait plus faire. Elle aimait séduire, c'est vrai, mais elle choisissait. Elle n'aimait pas du tout les pervers, ou encore les tentatives de drague très lourdes. Quand elle rencontrait quelqu'un qui ne lui plaisait pas, elle essayait toujours de s'éclipser. Ou alors, elle disait en face qu'elle n'avait pas envie de parler à cette personne. Elle le regarda et ferma légèrement les yeux avec un sourire rêveur. Puis, elle se coucha à nouveau sur lui et scella ses lèvres aux siennes en un baiser tendre, passioné. Il y avait aussi une sorte d'urgence, comme le dernier baiser de Jivan, qu'elle ne tenta pas de cacher.

Elle le refit basculer afin qu'il soit à nouveau sur elle. Elle adorait intervertir les rôles. Puis, tout en lui tenant la main, elle posa sa main libre sur le coeur de Jivan, afin d'écouter les battements de son coeur. La jeune femme aimait savoir comment Jivan se sentait. Surtout en ce moment, après lui avoir dit cela. Elle reprit la parole :

" Je... te fais confiance. ", dit-elle avec un sourire franche.

C'était en même temps une façon de lui dire de ne pas la décevoir. Elle savait qu'il était un homme bien. Capucine s'imaginait qu'elle ne le valait peut-être pas, en tout cas elle ne voulait pas qu'il lui fasse ce genre de coup. Après cette phrase, elle passa sa main de la poitrine de Jivan à ses cheveux, et rapprocha son visage pour lui offrir à nouveau un baiser.