Quand le violeur refait surface, ça passe ou ça casse ! [Scott]

J'errais dans les rues de San Francisco, fatiguée par les récents évènements, j'étais seule et j'aurais dû prévenir quelqu'un avec les temps qui courent. Seulement Scott avait disparu depuis le soir du bal et je n'avait eu aucunes nouvelles depuis. Pourquoi ? j'étais en colère et désappointée. Je souffrais de son absence et me mettait maintenant à douter de mes sentiments pour lui. Je n'avais pas cru Rachelle lorsqu'elle m'avait dit que Scott travaillait, pas une seule seconde car il aurait pris le temps de me voir. Il m'avait posé un lapin à la plage, et il fallait à tout prix que je le sorte de mon esprit. J'avais décidé de prendre l'air, en marchant dans les rues excentriques de San Francisco pour réfléchir. Je piétinais tranquillement allant d'une rue à une autre, lorsqu'au détour de la Franklin Avenue, un homme apparu dans l'ombre. Sans me méfier, je continuais à avancer lorsque l'homme en question m'interpella.

Salut poupée ! Je t'avais dit que tu aurais ta part du gâteau !

J'étais coincé entre une rue sans issue et Gary, le psychopathe que je croyais avoir mis derrière les verrous, paniquée, seule face à mon futur, je me mis à trembler, priant pour que quelqu'un vienne me sauver, même si je rêvais un peu trop, pour une fois j'avais peur, oui peur pour l'enfant que je portais depuis 3 mois maintenant, peur de ne pas être capable de le protéger. D'une voix hésitante, je le questionnais.

Qu'est-ce que vous me voulez ? Je croyais qu'on vous avez arrêté l'autre nuit !

*Plus idiote comme question tu meurs*

Non ma jolie, l'expert Gary à plusieurs cartes en main !

Il la faisait reculer au fur et à mesure la poussant contre le mur en brique de la ruelle, jusqu'à ce qu'elle se retrouve bloquée entre ses mains visqueuses et le mur en brique gelé.

Pourquoi moi ? Parce que je vous ai provoqué ? Allez vous faire fout*e !

Invité

« Désolé ... »

Voila la phrase tournant en boucle dans ma tête, le mot qui me tourmenté depuis se bal ou je l’avais abandonné pour un prétexte qui aurait méritait d’être dit. Pourquoi ne lui avoir pas dit ? La fierté d’un homme face à une femme, fallait pas chercher bien loin, c’était désolant et avec le temps je compris l’erreur et l’importante de mon acte démesuré. Ce soir là j’avais perdu deux êtres chers, mon père, ma petite amie, ou devrai-je dire mon Ex, après ce que je lui ai fait enduré je douté avoir des chances de me rattrapé. Le néant n’est pas si terrible que cet état désolant de savoir que l’amour pour lequel j’avais tant lutté était obstruer par mon caractère.

Je ne dormais presque plus, je restai cloîtré dans ma chambre, ne faisant que broyait du noir, n’ayant pas trouver le courage en moi de la rappeler. C’était comme si je ne vivais plus, encore une nouvelle sensation, une sensation obscurcit par l’impuissance, les évènements m’avaient dépassé et j’en était dépourvu… Même dehors j’était attristé, j'allais de ruelle en ruelle sans aucune raison, j’errais comme un veil hermite. Je m’arrêta pour donné un coup de pied sur un caillou jonchant le sol avec colère, regret… Quand j’entendis comme un gémissement m’étant très familier, guidé par cette voix je déboucha dans une impasse et la je me frotta les yeux devant cette scène cauchemardesque. Un homme plaquant Amy contre le mur, essayant d’abuser d’elle.

Ne disant rien, ne prévenant pas de mon arriver j’accourut et me projeta sur l’homme pour le mettre au sol, entre temps il lâcha Amy. J’était en position de supériorité, sur lui, je l’avais pris en traitre mais c’était la seule façon de "vaincre, je détestait me battre .

« Tu voulais lui faire quoi !!! Répond !!! »

La j’étais dans la transe d’un homme au bord de tuer, j’était presque méconnaissable, toute la tristesse que j’avais en moi ressortait sous forme de violence. Je jeta un regard bref sur Amy, apeuré par la scène ? Sa santé était plus important qu’un règlement de compte. Je lui tira un coup pour le mettre inconscient et me releva… Etais ce assez ? J’envoya un sms à mon chauffeur .

« Amy, tu vas bien ? Il ne t'a rien fait j'espère ! ? »

D’un ton très sérieux je lui avoua .

« Je sais que je suis impardonnable, cependant je te dois la vérité… Le coup de fil que j’ai reçu le jour de se bal m’annonçait le … décès de mon père… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de pas t’en parler avant de partir mais cette nouvelle à été un véritable choc émotionnel… Voila tu sais tout maintenant, libre à toi de te fondé ton opinion... sache que mes sentiments n'ont pas changé ... »

Je fermais les yeux, après avoir sortie ma phrase, je savais qu'il allait me gifler ou abuser de moi dans la minute qui suivait mais j'osais croire qu'un ange veillait sur moi. Quel prétention. Je tremblais plus de peur que de froid, une main posait sur mon ventre comme pour faire barrière et l'autre derrière le dos. J'étais bloquée et apeurée lorsque j'entendis des pas, puis j'aperçus une ombre s'approchait de nous, j'avais rouvert les yeux et lorsque je le vis sauter sur Gary mon sang ne fit qu'un tour. C'était bien lui, qui était venue, immobilisant le violeur pour me secourir, sans la moindre hésitation. En quelques secondes, il était passé de la surprise à une extrême colère, s'il avait voulu, il l'aurait tué, Amy en était sûr. Elle se laissa glisser contre le mur, une douleur violente au ventre. Aujourd'hui plus rien n'a plus d'importance à ses yeux que se petit bout de chou qui venait de l'alerter. Un trop gros choc psychologique et elle savait qu'elle pourrait le perdre. Laissant ses larmes couler, elle se recroquevilla sur elle-même revivant la scène à toute allure comme un mauvais flash-back. Puis elle leva les yeux vers Scott, sans rien dire. Qui aurait pu imaginer une seule seconde que ça serait lui qui viendrait la sauver ?

Dans un premier temps je le regardais distante, comme pour lui montrer que tout cela ne changerait rien puis lorsqu'il parla de son père, la colère m'envahissa plus que je ne l'aurais cru, alors je me relevais tant bien que mal, tenant toujours mon ventre comme pour le soutenir.

Désolé ! Dit-je froidement avant de me reprendre avant de déverser tout ce que j'avais sur le cœur laissant aller mes larmes et ma tristesse.

Et tu n'avais pas assez confiance en moi, pour venir te confier à moi ??? Tu m'as laissé pendant une semaine, m'imaginer des choses plus farfelues les unes que les autres alors que tu aurais eu besoin de moi !!! Je sais mieux que personne ce que ça fait de perdre son père et j'aurais pu comprendre. Je me suis inquiétée mais ça tu t'en fous !!!

Je criais maintenant sans me contenir peu importe, ce qu'on pouvait en penser. Il m'avait fait souffrir et il avait souffert aussi sans rien dire.

Et là tu reviens comme une fleur ??? Mais tu crois quoi ??? Scott Johnson tu es un idiot !

J'avais dit ça en lui donnant des petits coups dans le torse pour le faire réagir, face à lui j'étais comme une gamine réalisant que j'aurais pu le perdre lui, il y a quelques minutes.

Invité

Comment une telle crapule pouvait exister, s’attaquer à une femme, génitrice de leurs vies, c’est honteux. Je n’avais de cesse de me posé la question? Qu’es ce qu’il se serait passer si je n’avais pas intervenu ? Je n’ose même pas imaginer les atrocités que se monstre aurait put lui faire subir. Le danger étant écarté je m’attarda sur la situation, la pauvre, elle était effondré en train de fondre en larme… J’avais une partie en moi se sentant coupable du malheur s’abatant sur elle. Trêve de réflexion, j’étais la pour elle, mon devoir était de la réconforté et de l’aidé à sortir de se brouillard. Je remarque qu'à plusieurs repris elle serra sa main contre son ventre, le violeur l’aurait elle frappé ? Non, aucune trace n’était présente, Qu’es qui pouvait bien provoqué ses douleurs ? J’étai désemparer, encore une fois je n’était pas maître de la scène. Enfin en tous honneur je me pencha pour quel puisse se soutenir.

« Je t’en pris, prend appui sur moi . »

Mon père était le miroir derrière je me cachais, reflétant toute mes plus intenses faiblesses. Que penser ? Elle avait bien raison, j'avais fait l’idiot et je l’encaissais très bien. S’aurait été rêver de ma par si j’avais espéré être pardonner aussi facilement… J’avais écroulé les fondations de notre lien, c’était à moi de le reconstruire en espérant ne pas me lancé dans une cause vouer à l’échec.

« Je suis en tort je le sais… J’ai fait une erreur, je l'assume, le prix à payer est lourd mais je ne veux pas te perdre… Cette semaine que je l'ai passé à me morfondre de la déception de t’avoir laissé sans raison , j’avais plus faim, j’avais perdu toute envie de m’attaché au monde, chaque fois que je fermais les yeux je te voyais, je me suis vite rendu compte que je ne pouvais vivre sans toi …»

Ce n’est pas moi qui parler mais mon cœur, ouvert de long en large il se vidait. Le son du klaxon de la limousine retentit le chauffeur était arrivé, il descendit pour ouvrir la portière. Aggrippant Amy à mes bras pour évitait quel perdre l’équilibre je la conduisit dans la limousine et rentra avec elle, le chauffeur referma la portière et démarra,de là je lui demanda.

«Ton ventre ? Tu veux aller à l’hôpital ?... Qu'es ce qu'il t'arrive ? »

Dis je attristé de voir Amy dans cet état …

*Je me sens coupable ! C‘est ma faute …*

Je fermais de nouveau, les yeux. Scott, Scott, Scott l'homme sans qui le monde s'arrêterait de tourner et à qui vous êtes obligé de pardonner. Je ne voulais qu'une chose en montant dans cette limousine, c'était de me blottir dans les bras de l'homme qui venait de me sauver comme un pro chevalier et même s'il m'avait abandonné, j'étais heureuse de le retrouver. Une douleur aigu dans le bas ventre me fit plier en deux mais quelques minutes après la douleur c'était estompée. Nous étions montés dans la limousine et Scott me regardais avec des yeux protecteurs se demandant si j'allais bien. La limousine venait de démarrer.

*Amy tu es censée lui en vouloir, pas te jeter sur lui !*

Après avoir séchée mes larmes, je tournais la tête observant par la fenêtre les rues défilaient à une allure modérée. Comment réagir, devant ses retrouvailles ? Amy, elle même ne le savait pas. Il avait tout gâchée et pendant une semaine, rien qu'une petite semaine, elle aurait voulu être là pour lui mais il n'avait même pas pris la peine de lui informer de la situation. Fragilisée par son état, elle ne se reconnaissait plus.

Je suis désolé Scott, pour ton père, sincèrement !

Dis-je d'une voix douce après m'être retournée pour plonger mon regard dans le sien, puis je pris sa main et décida de lui annoncer la nouvelle, celle qui ferait que lui et moi, ça ne continuera peut-être pas, enfin tout dépendait de lui et de sa réaction mais je ne me faisais plus d'illusion. A quoi bon rêver ?

Non l'hôpital ça ne sera pas nécessaire ! Scott, je dois t'avouer quelque chose, je n'ai pas eu la force de te le dire avant mais je suis enceinte de 3 mois et c'est Joseph le père !

Je lâchais sa main ayant peur de sa réaction puis repris mon observation par la fenêtre, affronter son regard maintenant m'étais devenu impossible. Que faire quand on imagine son futur avec un homme et que le destin vienne vous mettre des bâtons dans les roues ?

Invité

Un retour était possible ? Je l’espérai, je ne mettais jamais autant investi pour une femme... Je la percevais comme le soleil venant éclairer ma sombre vie, j’avais enfin trouver ma vocation, je serai prêt à tous les sacrifices pour elle. Finalement, père, tu avais encore vu juste. Toi qui ne parlais de cesse de femme, amour de ta vie; je venais tous juste déchiffré la citation que tu me répétais depuis mon enfance. Maintenant je souhaitais que se sentiment soit partagé, qu’il lui restait une once d’amour pour moi… Malgré toute mes paroles et mon air triste j’étais attirer vers elle mais bon l’embrassais dans un tel moment serai juste ? Je ne voulais pas abusé de la situation. Guère après que la limousine ai démarré, avec mon doigt j’effaça les quelques larme sur son visage, toujours avec mes yeux noyait dans son chagrin. Mon cœur battait à la chamade, j’avais une énorme crainte de la perdre.

« Amy … »

Je me décala pour me coller contre elle… Je la blottis dans mes bras, la serrant délicatement contre moi, en prenant soins de pas lui faire mal. Elle venait de m’annoncé sa grossesse, comment le prendre ? Elle avait puisé beaucoup de courage pour me confier ceci, je ne pus que laissé plané un court silence et me réconfortant dans ses bras pour lui signalé que j’étais la pour elle.

« Merci … »

Je porta mon visage à son oreille pour lui murmurer, d’une voix sincère .

« Merci d’avoir excuser ma faute… merci de m’avoir parler de ta grossesse, merci d’être mon cœur… Laissons le passée et vivons au jours le jours »

Un enfant ? Tous s’expliquer, voila la cause de ses mauts de ventre… Un homme de bas étage pourrait voir cette enfant comme un fardeaux donnant l’impossibilité d’une relation, d’ailleurs avant de rencontrer Amy je me situais dans cette catégorie mais maintenant tous le contexte était différent, je savais qu’un joyeux avenir s’offrait à nous. Bien au contraire, ce n’était pas un handicap mais les outils me permettant de reconstruire notre lien.

« Amy je t‘aime … plus que tout au monde .»

Mon visage se rapprocha instinctivement du siens, mon front joncha le siens, je sentis son souffle m’épanouissant… Mes lèvres se déposèrent avec douceur sur les sienne, lui offrant un baiser subtil et simultanément j’entoura ses mains des miennes et les serra avec un intense amour.

Alors que je n'y croyais plus une lueur d'espoir illumina mes yeux. Un seul de ses regards et j'avais compris à quel point, il tenait à moi. Cet amour semblait imprévisible et merveilleux mais il laissait aussi place au doute. Cet chose que l'on préfère parfois ignorer en se voilant la face, où que l'on décide d'affronter sans trop savoir pourquoi. Je ne savais plus si je devais lui faire à nouveau confiance, ou si je devais me méfier. Mais la réalité était tout autre. J'avais le cœur qui battait une incessante chamade, les mains chaudes presque moites, le regarda brillant et illuminé comme l'homme qui se trouvait en face de moi. Je repensais à tout ceci lorsqu'un mauvais film repassa dans ma tête, cette soirée, où la magie se devait d'opérer, où tout était fait pour que ces deux êtres soient là l'un pour l'autre et où tout a basculé en quelques minutes. Je me refuse de souffrir à nouveau, j'ai peur ! Une peur terrifiante de perdre celui dont je suis entrain de tomber follement amoureuse, de me retrouver seule du jour au lendemain, mon enfant dans les bras, sans pouvoir partager mon bonheur avec l'être aimé. Je me blottis dans les bras de Scott, lorsque nos regards se croisèrent, nos lèvres se sont alors dangereusement approchés pour se mêler délicieusement. Je prolongeais tendrement le baiser. Puis me recula tenant sa main dans la mienne. Tout était à refaire, elle avait perdu confiance en lui.

Merci d'être là pour nous ! Mais je n'ai plus confiance, j'ai peur de devoir te perdre à nouveau et de voir ma vie s'écrouler parce que dans un élan de folie tu auras décidé de partir ! J'ai besoin que tu me fasses confiance, on ne doit plus rien se cacher ! C'est l'enjeu pour ne pas me perdre !

Elle le regardait le cœur serrait, il pouvait lui échapper en quelques secondes, alors elle profiterait de ce temps qu'on lui avait accordé. Scott le garçon le plus imprévisible que la jeune femme ai connu. Un vrai supplice pour un cœur en flamme.

Topic terminé.

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