Entre baisers et mots réconfortants, je plains les voisins de derrière (Aly & Mickaël) // FDS

Je faisais la queue avec Mickaël (dans ses bras plus précisément) devant le cinéma.
Il n'y avait pas grand monde, mais le guichet venait à peine d'ouvrir.
Mickaël avait décidé de m'emmener voir un film d'horreur.
J'avoue que je n'aimais pas trop, mais bon, pour lui faire plaisir j'avais accepté!
Et c'était une raison de plus pour me coller à lui!
Arrivés devant le guichetier en chemise rayé et casquette rouge, Mickaël tandis de la monnaie et demanda 2 places pour "Le bourreau de Stone Blod Street"
Je sais que je vais en faire des cauchemars toute la nuit!
Bon, au pire j'appellerais quelqu'un en plein milieu de la nuit
Mon dévolu tombera peut-être sur Mick, vu que c'est lui qui m'a forcé à venir ici!
Nous pénétrâmes donc dans la salle sombre et prirent place au milieu de la salle.

«Ça va tu n'as pas trop peur ?!» me dit Mickaël en me prenant la main, juste avant de m'embrasser.
«Si, j'appréhende un peu... Mais je sais qu'avec toi à mes côtés, je ne risque rien Tu viendrais me sauver des flammes s'il le fallait, je le sais!»
À ce moment, je vis Mickaël hésiter. Je le regardai alors d'un regard interrogateur. Puis, me voyant ainsi, il rigola. Je le suivis et me mis à rire de plus belle.
Les lumières s'éteignirent peu à peu, la salle s'assombrissait. Nous nous tûmes alors et nous tournèrent vers le grand écran où le film était projeté. Je posais ma tête sur l'épaule de mon sucre d'orge et lui glissai à l'oreille :
«C'est cool ça, je vais pouvoir faire ce que je veux avec toi, sans que personne ne nous voit!»
J'avais utilisé une voix assez perverse. Juste pour le faire rire. Ce qui avait marché, visiblement.
Les premières images du film passait déjà à l'écran, tandis que je chatouillais le ventre de mon homme.
«Je connais tes points faibles!»
Il semblait que nous gênions nos voisins car certains commençaient à nous demander de nous taire.
J'avais toujours aimé aller à un film et énerver mes voisins quand je ne voulais pas suivre le film.

«Tu sais que si tu continues on risque de se faire virer. Et tu ne pourras plus faire tout ce que tu veux de moi.» dit-il avant de se pencher vers moi. Mais comme je regardais le film (pour une fois ) et qu'une scène me fit sursauter, il manqua de se prendre mon épaule dans la tête.
Il rit en me disant :
«Et ben dis donc ce n'est que le début et tu commences déjà à flipper !
- Tu le savais très bien avant de me faire venir ici!» lui répondis-je en glissant mes doigts dans son cou.
J'approchais mes lèvres de siennes. Nous étions entrain de nous embrasser intensément, quand j'entendis des sifflements qui provenaient du fond de la salle.
Je m'éloignais alors de mon homme et me tournai vers l'origine des bruits. Visiblement, une bande de petits imbéciles. Ils devaient avoir dans les 15ans. Le genre de petits branleurs...
Je commençais à me lever. Mais Mickaël m'attrapa le bras, m'empêchant d'aller foutre une raclée à ses emmerd*urs!

«Tu préfères aller voir des personnes qui n'en valent pas la peine que de rester avec moi ?!» me dit-il en faisant mine de bouder. Je me rassis donc et il recommença à m'embrasser, dans le cou cette fois
La bande de derrière recommença à siffler. Mickaël semblait énervé. Il s'excusa et me dit qu'il avait une petite chose à régler. Il se leva et parti remonter les bretelles aux petits ch*eurs de derrière
*Nan mais j'y crois pas! Il m'interdit d'y aller et lui il y va! Pff --'*
Il se rassit à mes côtés.
«Voilà c'est réglé ! Alors on en était où ?» me dit-il en me regardant avec un regard rempli de tendresse et d'amour.
Je ne pouvais pas lui en vouloir...
«Là!» dis-je en l'embrassant avec toute la fougue, tout l'amour et toute la tendresse que j'avais enfouie en moi.
«Je t'aime tellement Mickaël McCartney... »
Je plongeais mes yeux dans les siens, me perdant dans l'intensité des sentiments qui s'y trouvaient.
«Comment ferais-je pour vivre sans toi ?!»

«Ça je n'en sais rien. Comme je ne sais pas la réponse que tu vas me donner à ma prochaine question.»

*Oh oh... Qu'est-ce que c'est que cette question qu'il va me poser ?!*
Mickaël se leva de son siège.
*Qu'est-ce qu'il fait?!*
Il posa un genoux au sol.
*Oh mon Dieu! *
Il fouilla au fond de sa poche et en sorti une petite boîte. Les larmes me montaient aux yeux. C'était trop beau.
Il ouvrit la boîte et me posa cette magnifique question :
Les larmes coulaient déjà le long de mes joues. Je lui fis le plus beau sourire que je pouvais et lui sautai au cou
Mon cœur battait à cent à l'heure. Comme le sien visiblement.
Les gens s'étaient tournés vers nous. Mais je m'en fichais. C'est sûr que mes cris de joie avaient dus attirer les gens
*J'ai le droit d'être heureuse non?! Là où j'ai envie!*
J'embrassais mon homme sur la bouche, avec tout l'amour que j'avais.

Il m'embrassa passionément, puis sortit la bague de sa petite boîte. Il me la passa au doigt.
Je regardais la magnifique bague en or blanc sertie d'un diamant qui trônait à mon annulaire gauche
La bande du fond recommençait à siffler. Mais bizarrement, là, ça ne me dérangeait pas! Rien ne pourrait m'enlever ce moment de bonheur Mickaël ne semblait pas dérangé non plus
Nous étions debout en plein milieu de la rangée, et, visiblement, ça dérangeait les gens autour de nous. Mais je m'en fichais. Jusqu'à ce qu'un homme muni d'une lampe torche se pénètre dans la salle et se dirige vers nous.

«Je crois qu'on ferrait mieux de s'assoir sinon on va être expulsé de la salle !» me dit mon futur mari (ouh! J'aime ça )
Cependant, il ne se rassit pas. Il me pris dans ses bras, puis posa une main sur ma joue et l'autre dans mes cheveux, avant de m'embrasser comme jamais.
Ce baiser fut magique. L'un des plus beaux que j'avais eu... Mickaël était vraiment l'homme parfait : mignon, intelligent, attentionné, embrassant comme un dieu Mon homme idéal, c'était lui
«Je crois qu'il faudrait qu'on se rasseye là!» lui dis-je ayant vu le gardien qui pointait sa lampe vers nous, d'un air exaspéré.
Nous nous assirent donc et recommencèrent à regarder le film. Enfin... regarder seulement. Je ne prêtais guère - que dis-je - pas du tout attention au film J'étais trop occupé à réfléchir : comment allais-je annoncer mes fiançailles à mes amis, comment allait se passer mon mariage, etc. Et puis, j'étais trop obnubilé par mon sucre d'orge assis à mes côtés et par la magnifique bague que je portais au doigt

«Cette bague est magnifique sur toi ! Mais je crois que la plus magnifique c'est toi.» me dit Mickaël – que je peux maintenant appeler fiancé – après m’avoir déposé un baiser sur la joue.
À ces si gentils mots, je rougis. Il avait toujours su quoi me dire pour me faire fondre.
Je sentais un regard posé sur moi. Ça devait être lui qui m’observait pour voir si j’étais rouge.
«Puis tu es encore plus belle quand tu rougis !»
Je rougissais de nouveau, m’approchant sûrement de la couleur tomate
Alors prenant mon courage à deux mains, je me tournais vers lui et articulait quelques mots.
«Mais je ne serais jamais aussi belle que toi »

Je remis toute mon attention sur le film. À ce moment là, ce fut une scène assez gore qui passa à l’écran. Le bourreau (selon ce que j’avais compris) venait de s’empaler sur un portail en fer forgé. Je dois dire que j’étais assez dégoûtée ! Je serrais fort la main de mon fiancé désormais
Le générique défilait.

*Et ben dis donc ! Joyeux comme fin --‘*

La lumière se ralluma et ma bague brilla. Je fis un sourire de bonheur à l’intention de Mickaël. Nous sortîmes du cinéma main dans la main, sous une pluie battante. Je pris mon manteau et m’en servit comme parapluie le temps d’arriver à notre place de parking. C’était drôle de courir ainsi sous la pluie Et puis j’étais si heureuse !
Mickaël me raccompagna chez moi. Avant de sortir de sa voiture, je l’embrassai fougueusement pendant de longues minutes. Je ne voulais pas le quitter. Mais il le fallait. Il repartit en direction de sa villa.
Une fois arrivée chez moi, je sautais de joie en criant dans mon hall d’entrée. Finalement, mon histoire c’était bien finie ! Je décidai de prendre mes clés de moto et d’aller conduire où le vent me porterait. Finalement, je m’arrêtai devant chez ma sœur adoptive, Lili-Joe