On se bécote au fond du campus (with Mickaël McCartney)

Au fond du parc, pendant la pause de midi
Nous étions seuls, Mickaël et moi. C'était notre petit rituel de la journée. On se retrouvait toujours ici chaque midi, après avoir mangé. En général nous mangions ensemble, mais avec une tablée d'une dizaine de gens, l'intimité n'était pas très intime!
Alors ce petit coin sombre au fond du parc était notre petit lieu de prédilection. Chaque midi était passé ici, sous cet arbre, près de ce petit fourré.
J'étais adossée contre le mur du bâtiment C. Ses mains étaient posées de part et d'autres de ma tête.
On discutait, il m'embrassait. De temps en temps, il lâchait une de ses mains de sur le mur et la glissait contre mon dos. Il la glissait sous mon T-shirt.
«Mika, arrête» disais-je alors en rigolant, frissonnant de ses caresses.
Mais il continuait. Il savait que j'adorais ça et remontait encore sa main, se fichant totalement de l'avis des gens qui passaient.
«Personne ne peut nous voir Lily!» dit-il, comme s'il avait entendu ce que je pensais.
Il était le seul à m'appeler Lily. Pour les autres c'était Aly, Al', mais pas Lily. Et j'aimais ce surnom que seul lui me donnait.
Comme j'étais la seule à l'appeler Mika ou Mick, et pas Mike. Je grimaça légèrement en pensant à ce nom.
Il du voir mon expression car il retira sa main de sous mon T-shirt et s'éloigna de moi.
«Ça va ?
- Oui oui, très bien. Ne t'en fais pas» répondis-je en l'attirant à moi.

Mick se rapprocha alors de moi, mit ses mains sur mes hanches et m'embrassa à pleine bouche.
«Tu sais que tu peux tout me dire ? Alors si ça va pas je suis là d'accord.
- Bien sûr! Je sais Tu as toujours été là pour moi, et je t'aime pour ça, mon amour »
J'essayais de sauver la mise. Je n'aimais pas aborder le sujet de mes ex avec mon copain. Je trouvais cela... déplacé! Parler des personnes qui sont passés avant vous, vous ne trouvez pas que ça fait un peu "bouche-trou" ?!
De plus, cette histoire, seul Tyler la connaissait et Des' (mais pas en entier).
Mais comme je tiens à Mick, et que je ne voulais pas qu'il se fasse du souci pour moi, je m'engageai entièrement dans notre baiser.
Après de longues minutes bouche contre bouche, notre baiser fini, je regardai Mick avec le plus beau sourire de bonheur et d'amour, que j'utilisais à chaque fois que je le regardais. Il remis sa mèche en place d'un mouvement de tête et me vis. Il me sourit à son tour. Alors je m'approcha de lui et lui susurrai à l'oreille un "Je t'aime" le plus tendre que je pus. Puis j'embrassai son cou tandis qu'il glissait sa main dans le bas de mon dos.

«Moi aussi je t'aime mon petit cœur !»
J'adorais quand il m'appelait ainsi. C'était si mignon je trouvais. Il me disait qu'il m'allait à ravir. Et ce n'était pas faux
Moi, son petit surnom affectif c'était mon doudou! Il l'aimait bien aussi
Je l'embrassai dans le cou pendant qu'il me caressait de ses mains plus que douces. J'en frissonnais. Il m'embrassa le plus passionément qu'il le pouvait.
Puis il commença à jouer avec une mèche de mes cheveux avec sa main libre. Tandis que l'autre continuait ses caresses dans mon dos.
«Tu sais que tu vas me faire craquer si on reste encore comme ça !»
C'était un mec, et je comprenais ses besoins existentiels.
«Je n'attends que ça!» lui dis-je avec une voie d'allumeuse, celle qu'il aimait quand je le draguais. Et oui, je continuais à le conquérir, pour le conserver. Même si je sais qu'il n'aime que moi et qu'il ne voit que moi
Alors je me colla à lui, et l'embrassa avec ardeur. Je mis ma main à l'arrière de sa tête, comme on le voit dans tous les baisers dans les films. Il fit de même et notre baiser dura une éternité. J'étais au 7e ciel. Il embrassait si bien. J'avais tellement de chance de l'avoir comme petit-ami. Il était doux, attentionné, romantique, parfois jaloux (c'est un bon point, il n'en est que plus amoureux), etc. Il avait toutes les qualités à mes yeux.

Quand notre baiser pris fin, il se dirigea vers mon oreille et me murmura ces mots :
«Alors comme ça tu veux que je craque! Et bien on verra!!»
C'était mauvais signe! Quand il me disait ça, il faisait toujours quelque chose qui me déplaisait.
Il me déposa un bisou dans le cou et s'éloigna de moi.
Je le regarda d'un air triste. Vous savez, du genre de ceux qu'on voit dans les films. Il m'arrivait de lui faire ce regard de chien battu plutôt que de le supplier.
Mais comme il ne revenait pas vers moi, je lui fis un regard noir, pour qu'il comprenne que ça me déplaisait au plus haut point.
Puis je me détournai de lui, croisant les bras. Comme le font les gamins qui boudent.
*Tu n'as que ce que tu mérites mon petit!*
Alors il se rapprocha de moi, dans le but de me serrer dans ses bras. Je le regardai, puis détournai la tête pour lui montrer mon mécontentement.

Il me pris dans ses bras. Et, voyant que je ne souriais plus, a commencé à m'embrasser dans le cou. Il essayait de se faire pardonner.
*Ça marche pas comme ça mon coco!! Tu seras pas pardonné aussi facilement!*
Mais comme je ne changeais pas de comportement, il commença à me chatouiller le ventre. Il savait que je n'y résiste pas! Je me mis à sourire.
«Alors tu m'en veux toujours ?
- Mais non mon doudou Tu sais que je ne pourrais pas tenir face à tes beaux yeux! »
Je repoussai la mèche qu'il avait devant les yeux pour plonger les miens dedans. J'aimais tellement regarder au plus profond de son âme. Ces moments là étaient magique.
Perdue dans l'océan bleu de ses yeux, je n'entendis pas la première sonnerie qui signifiait retour aux cours et adieu mon doudou!!

Il déposa un simple baiser sur mes lèvres, puis me dit :
«Alors tu es encore dans tes pensées mon petit cœur ?!
- Comment ça ?!» lui demandai-je car j'avais du mal à comprendre le sens de ses paroles.
C'est à ce moment là seulement que je compris que la pause de midi était arrivée à son terme.
Je le regarda avec le même regard triste qu'il y a quelques minutes.
«Non! Je ne veux pas te quitter! Pas maintenant! En plus j'ai physique --'»
Je le vis me faire un sourire triste, un sourire qui signifiait qu'il le fallait bien.
Et là, l'illumination vint!
«Oh! J'ai une idée!!» dis-je en souriant de joie
«Les cours de physique, c'est la barbe, ça serre à rien pour ce que je veux faire plus tard. Alors je vais rester avec toi. Ici »

«Je ne veux pas que tu rates trop de cours mais si c'est pour rester avec moi je vais pas t'empêcher de ne pas aller en physique !»
Il me sourit, puis m'embrassa sur la joue. Je lui souris de même. Rien qu'à l'idée de passer une heure de plus en sa compagnie m'emplissait de joie.
«Bien sûr! Et puis, la physique c'est nul, on s'ennuie et ça sert à rien! Alors que rester avec toi, ça me permet de m'épanouir» lui dis-je, en finissant ma phrase avec un clin d'œil complice.
«En plus, on risque pas d'être pris ici! On est bien caché »
Sur ce, je l'embrassa sur le nez, puis sur la joue. Pour passer au cou, puis à la bouche. Pendant que j'explorais son visage avec mes lèvres, mes mains se baladaient sur son corps tout entier. Je le vis sourire. Il posa ses mains sur mes hanches et fit durer notre baiser.

«T'ai-je dis que tu étais magnifique aujourd'hui ?»
À ces belles paroles, je rougis. Je le vis rire légèrement.
«Toi tu es magnifique tous les jours mon sucre d'orge!»
Je caressais ses cheveux d'or. Il était si beau.
Quand j'étais avec lui, le temps passait à une vitesse inconcevable.
Je l'aimais. Oui, je l'aimais. D'un amour inconditionnel. J'aimais la façon qu'il avait de me regarder. La façon qu'il avait de me parler. La façon qu'il avait de respirer. La façon qu'il avait de m'embrasser. Je l'aimais d'un amour qu'on ne peut contrôler. D'un amour qui fait mal quand on y pense. D'un amour ingrat. Mais le principal, c'était que je l'aimais.
J'étais plongée dans la contemplation de son visage d'ange quand je le vis se rapprocher et m'embrasser.
Je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment là, j'eus envie de plus. Une envie inexplicable d'aller plus loin.

Il caressait mon corps, continuant notre baiser. Puis il déposa des baisers dans mon cou et me serra tout contre lui.
Je frissonnai à ce moment. Sa peau contre la mienne, j'étais toute chose.
«Tu as froid ma chérie ?!
- Non non, ne t'en fais pas »
Et je me collai encore plus à lui, l'embrassant de plus belle.
«Tu sais que je t'aime toi» lui ai-je glissé à l'oreille entre deux baisers intenses.

«A bon ? Je ne savais pas ! Je sais juste que je t'aime plus que toi !»
Il rit à sa remarque. Je ris avec lui.
Il posa ses mains sur mes hanches, j'entourai son cou de mes bras. Et notre baiser reprit, encore plus intensément qu'auparavant.
«On va finir allongés dans l'herbe mon chou!»
Je le vis sourire à cette idée. À ce que je vois, ça ne lui déplairait pas.
Je lui souris à mon tour, et le regarda avec un petit air coquin qu'il m'arrivait de sortir, quand je pensais à des choses comme ça.

Il m'embrassa et me pris par les épaules, me descendant à terre.
«Ben voilà on y est dans l'herbe !»
Je riais pendant qu'il me faisait basculer légèrement et se retrouva au dessus de moi. Il m'embrassa sur les lèvres, puis sur le cou.
*J'ai l'impression qu'il ne faut pas te donner des idées comme ça toi!*
Il continuai à me faire des bisous un peu partout, quand il s'arrêta d'un coup.
«Quoi?! Qu'est-ce qui se passe?!»

«Lily je crois que quelqu'un s'approche de nous ! J'ai entendu des pas !»
Il se redressa, je l'imitai. Si on nous trouvait ici, ça allait mal se passer pour nous. Le séchage de cours était sévèrement puni ici.
Il pris ma main, se leva et m'aida à faire de même. On alla dans un coin plus tranquille, plus en retrait.
«Je pense que là on sera mieux !
- Oui Ça va chauffer pour nous si on nous trouve!!»
Et on repris ce qu'on était entrain de faire.

Il passa ses mains sous mon T-shirt, avec un petit sourire aux lèvres. Il m'embrassait toujours.
Ses mains caressaient mon dos, tandis que ses lèvres étaient occupés à m'embrasser sur tout le corps.
«Alors tu aimes bien ce nouveau coin ?!» me demanda-t-il avec un regard complice.
«Oh! Je l'adore!!» lui répondis-je avec une belle voie sensuelle.
Je ris, il me suivi. Il bascula sur la côté, alors je me plaça au dessus de lui.
Je commença à l'embrasser. Il se releva légèrement, je le repoussai sur le sol.
«Chacun son tour mon coco!»