Rencontre ? [Léonie C. Elder]

Aujourd'hui, c'était un samedi et Harry c'était levé tard. Il était ensuite partit faire son footing habituel le ventre à jeun. Après avoir fini son footing il fit un saut dans un café ou il prit un solide petit-déjeunez. Il rentra chez lui, prit une douche, s'habilla d'un jean, d'une chemise blanche et par-dessus un pull noir.

La matinée continua, Harry étudiait, son métier de professeur commençait à le lasser et il voulait rentrer dans CSI. Il rêvai déjà d'être dans la salle d'observation et chercher les faille, le comportement du suspect. Il ne voulait pas faire d'autres choses que ça.

L'heure avançait à vive allure et il n'était toujours pas allé à la bibliothèque, chercher des livres qu'il avait commandé. Cela devenait urgent vu qu'il ne pouvait plus avancer dans son travail de recherche tant qu'il n'avait pas ces livres.
Il décida donc d'aller les chercher maintenant avec ces affaires de travaille, à midi, l'heure ou il y avait peut de monde, cela lui permettrait d'aller plus vite et être dans le calme pour travailler.

Harry quitta donc son grand appartement, puis partit vers l'université avec ces jambes.
Il croisa dans l'établissement quelques uns de ces collègues qui avait presque tous une vingtaine d'année de plus que lui.

Il rentra donc dans la library de l'université, fut surpris par le nombre de gens qui s'y trouvait et se dirigea directement vers le "comptoir".Il s'adressa à une jeune femme et lui montra le papier de commande des livres qu'il avait commandé. En théorie, il n'avait pas droit de faire acheter des livres à l'université si cela ne servirait pas à faire ces cours, mais Harry s'en fichait pas mal. C'était des livres qui coutait cher et qui se trouvait dans des magasins spécialisés.

La jeune femme partit donc dans la réserve et sortit avec 3 livres plutôt petit et fin.
Harry remercia la dame et chercha une table libre. Il y en avait pas, il en voyait juste une où se trouvait une étudiante la tête entre les mains. Harry décida d'y aller. C'était une table de quatre et il se positionna en diagonal de la jeune étudiante. Il la salua et commença à sortir ces livres.

HRP : Désolé pour les fautes ! Wink

[T'inquiète! Y a pas de soucis C: ]

*Faudrait peut-être que je me bouge là* Oui en effet, c'était une remarque judicieuse. Voilà maintenant plus d'une heure que j'étais allongée entre mes draps et mes couvertures, toute habillée. J'étais rentrée dans mon petit studio, ne sachant pas trop quoi faire du reste de ma journée. Je me relevais donc, les membres un peu engourdis par cette longue inactivité et je me dirigeais vers la pièce principale, devant le mur auquel était calé mon bureau, tapissé de photos aussi vielles que récentes, de post-it, de textes, de dessins et de recherches que j'avais accrochés haut que j'avais pu, décrivant une sorte de cercle difforme. J'avais du travail à faire, encore des recherches et malgré le nombre de livres qui gisaient au sol _ oui car au bout d'un moment, les étagères et les placards suffisent plus et comme je suis mordue de bouquins... _, je n'avais pas ce qui me fallait. Je prenais les clefs, mon sac en daim habituel, enfilais un blouson vert kaki qui, d'après les dires de mon père, allait très bien avec mon teint et mes cheveux blonds. Je me pressait pour je ne sais qu'elle raison et finalement, au bout de seulement d'une dizaine de minutes de marche, j'arrivais à la librairie de l'université. Rien à voir avec mon bouquiniste préféré, mais bon, c'était pas le moment de rechigner.
Les bras chargés de bouquins en tout genre, je les déposait maladroitement sur une table déjà utilisée par deux autres personnes. Je m'installais à une place aux côtés d'une fille de mon âge et face à un type que j'avais déjà repéré bien avant, mais dont je ne me rappelais plus vraiment. Mon vieux carnet rempli de croquis et de notes en tout genre étalé devant moi ainsi mes outils primaires de travail et un tas de feuilles vierges de bonne qualité. Je ne sais pas pour quelle raison j'ai fais ça, mais j'ai murmuré un "bonjour" assez audible pour que seuls mes deux voisins l'entendent. J'aurais peut-être mieux fait de me taire comme à mon habitude et de rester froide et aussi bavarde qu'un pot de fleur, mais non, il avait fallu que je me l'ouvre une fois de plus. Enfin bref, toujours était-il que j'avais été gentille et que j'espérais bien qui le soient en retour.
J'ouvrais un des livres que j'avais choisi et le feuilletais, à la recherche d'info pour mon prochain devoir d'art plastique, ma matière favorite. Soudain, je collais enfin un nom à la tête du type devant qui j'étais assise : c'était le plus jeune prof de l'université. J'entamais la conversation par simple soucis de curiosité :

- Professeur en criminologie n'est-ce pas ? dis-je sans lever les yeux de mes pages.

Harry venait de commencer à mettre le nez dans ces nouveaux bouquins tout en prenant des prises de notes. Harry avait une belle écriture, fine, légèrement penché et un peux allongé.
Quelques minutes après qu'il c'était installé, Harry releva la tête en voyant une nouvelle arrivante s'installer à la table et en posant ces livres un peux maladroitement, se qui fit un peux de bruit dans la grande librairie de l'université. Ensuite elle s'assit et dit un petit "bonjour" pour la jeune fille et sûrement aussi pour Harry. Harry lui répondit d'un signe de tête et continua en ne sachant pas si c'était une de ces élèves.
Ensuite, il remit son nez dans ces bouquins.
Quelques minutes plus tard si ce n'était pas quelques secondes. La jeune femme devant elle prit la parole en le regardant et en lui demandant s'il était le professeur de criminologie.
Harry posa son livre ou on pouvait voir une photographie d’un homme, et des numéros sur sa tête.

- Oué ! Mr. Law. Et vous ? êtes vous une de mes élèves ? Je suis désolé j’ai du mal à retenir les visages et comme je viens d’arriver à Berkeley. Dit-il en souriant pour détendre l’atmosphère.

Harry souligna quelques mots sur sa feuille et releva la tête vers la jeune femme qui se présentait devant lui.

"Ouais?" Voilà une bien jeune manière de se présenter pour un prof. Décidément, je voyais toujours juste (Ça c'était de la mono flatterie, je vous l'accorde, mais bon, c'est toujours agréable). La couverture de son bouquin ne fit que confirmer mes impressions et d'ailleurs, me répondre n'était même pas nécessaire. M'enfin, cela, il ne le savait pas. Donc oui, il était professeur en criminologie et en plus il était nouveau ici. Son sourire rajeunissait encore plus son visage si bien qu'on aurait presque pu lui donner à peine la vingtaine. Le fait qu'il ait une mauvaise mémoire physionomique ne m'échappait pas non plus et c'était un détail comme un autre que j'ajoutais sous son nom.
Relevant la tête pour ne pas trop paraitre impolie, je le fixais de mes yeux bleus glacés en lui répondant d'une voix complètement désintéressée :

- Non, sinon je ne vous aurais certainement pas posé la question.

Là, l'onomatopée qui correspondait le plus à la situation aurait été "Bam!". Je lui rentrais dedans, consciente qu'il était prof et moi élève, mais je m'en fichais complètement. Et pourquoi cela m'intéresserait de savoir si oui ou non j'étais plus respectueuse avec lui qu'un autre. Bon, faut dire qu'il était plutôt mignon et qu'un si jeune prof devait en avoir dans la tête pour avoir été engagé à Berkeley. C'est peut-être d'ailleurs une des raisons qui me poussait à continuer la conversation sur un ton moins... froid.

- Dites... Vous n'êtes pas un peu... jeune ? Pour ce poste je veux dire. Vous devez être vraiment doué pour être rentré ici, non ?

Pas la peine de jouer la modestie avec moi, de toute manière je savais très bien qu'il était brillant avant même de voir ses résultats aux concours. Pourquoi les gens devaient-ils toujours rechigner à dire combien ils sont doués ? Surtout en sachant que pour la plupart d'entre eux, c'était de la fausse modestie, histoire de se faire bien voir par la pimbêche qui leur supplierait d'avouer leur génie. Enfin bon, c'était simplement le "point de vue de Léo" de la journée. Enfin tout ca pour dire que j'espérais qu'il ne soit pas comme ça, histoire de rajouter encore un peu plus de charme à son physique de rêve.

Après que Harry lui répondit d'une façon très détendu son nom. L'étudiante lui répondit d'une voix presque glaciale et un peux provocante que "non, car elle n'aurait sûrement pas posé la question". Harry avait pensé à cette solution mais il avait surtout pensé que c'était pour ouvrir le dialogue, c'était presque son futur métier. Faire parler le suspect pour "décoder le visage" et Harry n'avait pas réfléchi et avait renchéri ça réponse pour continuer la discution, presque "bêtement".

- C'est vrai, je pensais juste que c'était pour débuter un dialogue, dit-il toujours avec le même sourire, l'étudiante le "cherchait" et cela amusait Harry, il y avait quelques années de cela, il aurait fait pareil et maintenant il se trouvait à la place du professeur.
Harry continua une phrase sur sa feuille de note, tout en laissant dire qu'il était à l'écoute.

La jeune femme se fit presque patienté et Harry croyait que le dialogue était déjà clos. Mais l'étudiante repris la parole assez tôt en lui disant qu'il était jeune pour ce poste et qu'il devait vraiment être doué pour être rentré ici. Ceci fit sourire de plus belle Harry, beaucoup de collègue lui disait ça et aujourd'hui c'était une étudiante qui lui posé la question.

- En effet je suis jeune, peut être trop jeune pour se poste d'ailleurs, dit-il en laissant quelques secondes de "vide".

- Doué ? J'espère mais c'est juste qu'un poste c'est libéré et j'ai eu la chance d'être choisi pour rentrer à Berkeley.

- Et sinon je peux connaître votre prénom ? dit-il en la regardant.

Apparemment, il était amusé par mes dires. Ce n'était pas vraiment mon but premier, mais tant mieux. Ça montrait qu'il avait au moins une once de sympathie dans son personnage censé être droit. Je dis bien "censé", car pour être honnête, il m'inspirait plus l'ami que le prof. Et ça, il devait s'en douter. Enfin, s'il n'était pas complètement idiot.
Quoi "doué?" ? Pouvait-on considérer ça comme une forme de modestie ? Certainement, mais il semblait ne pas attendre de "Allez! Racontez moi!" et c'était tant mieux. Si, comme il le disait, il avait simplement eu de la chance pour s'être retrouvé ici, alors je n'aurais pas franchement apprécié assisté à ses cours. Les "chanceux" n'étant pas forcément les plus doués. Mais bon, ce n'était pas mon prof et d'ailleurs je m'en fichais pas mal, surtout à cet instant.
Décidément, ce jeune prof me plaisait bien, enfin ce n'était pas le moment de lui faire les yeux doux et je n'en avais d'ailleurs aucune envie. Même si je devais admettre qu'il était plutôt à mon gout physiquement parlant.
Peut-être un peu trop jeune. Oui surement. Mais après tout, qui disait que les professeurs devaient être vieux, moches et complètement dénué de tout intérêt? Pour ce qui était de connaitre mon prénom, honnêtement, je n'avais pas franchement envie de le lui donner. Pas parce que je craignais qu'il ait mal pris ma petite "provocation" de tout à l'heure, mais plutôt parce que je tenais à profiter de sa mauvaise mémoire physionomique. Mais son regard me fit changer d'avis presque aussitôt après. Non, même moi qui paraissait si froide et désintéressée, je n'étais pas du tout insensible au charme.

- Léonie Elder. Et vous... ? Ça me ferait trop mal de vous appeler par votre nom alors que vous n'êtes pas mon professeur.

Je lui offrais un de mes regards persuasifs qui n'appartenaient qu'à moi. Logiquement, avec ça, il ne pouvait par refuser et encore moins contester le fait qu'elle l'appelle par son prénom. Comme le disait souvent Ethan "personne ne peut rien te refuser, Léo"... En pensant à lui, je laissais sur mon visage un air triste et mélancolique. Le seul défaut de Berkeley, c'est que mes frères n'y étaient pas. Et c'est ce qui me manquait le plus, sans aucun doute. S'il y avait bien des personnes que j'aimais et que j'aimerais toujours, c'était bien Ethan et Austin ainsi que mon père, Emmet.

Harry était assez content de pouvoir un peux parler. Depuis qu'il était arrivé en Californie, ces discussions tournaient sur le travail avec ces collègues et sinon sur pas grands choses d'autres. Il n'avait pas eu le temps d'énormément sortir et ces quelques escapades du soir n'avaient pas toujours été une réussite... Enfin bref, après sa question pour connaître le prénom de l'étudiante qui était en face de lui, Harry apprit qu'elle s'appelait Léonie Elder. Aussi tôt après, Léonie lui demanda son prénom pour être à égalité, il connaisserait chacun leur nom et prénom. Harry n'avait jamais été gêné que ces élèves l'appelait par son prénom, même si personne osait l'interpelait en classe comme cela.

Quelques secondes après qu'elle posa sa question, son visage prit un air mélancolique. Harry n'en fit pas tellement attention, il était presque sûre qu'elle pensait à quelques choses du passé qui avait peut être rapport avec le contexte. Ceci arrivait souvent à tout le monde. Harry laissa passer se visage et prit la parole pour répondre à sa question :

- Moi, c'est Harry

Harry laissa le "petit dialogue" se poser, pour attendre si Léonie voulait renchérir.

- Sinon vous faites de l'art plastique ? dit-il en regardant le carnet qui était en face d'elle.

Avant que Léonie puisse prendre la parole Harry rajouta :

- J'étais abominablement nul dans cette matière, dit-il sans aucune gêne et en laissant découvrir ses belles dents blanches ou il avait du souffrir plusieurs fois avec son appareil dentaire pour en arriver la.

Harry Law... Encore un prénom banal, plus que banal même, pour une personnalité comme la sienne. Ce type ne paraissait pas si simple qu'il ne le laissait croire. Enfin, s'il avait pu choisir Georgio, je suis certaine qui l'aurait fait. À cette pensée, je laissais échapper un léger rire, imperceptible, balayant ma triste expression. J'espérais qu'il ne me demanderait pas pourquoi je riais en continuant de feuilleter mon livre, cachant mon visage aux teintes amusées. Il ne manquerait plus qu'il ne se mette à croire que je me fichais de lui en plus de lui parler comme je le faisais.

- Sinon vous faites de l'art plastique ?

En relevant la tête, je remarquais qu'il regardait mon carnet, bonne déduction, un peu faible certes, mais fallait pas s'attendre à mieux de sa part apparemment. J'avais envie de lui répondre un petit "Vous croyez ?", réplique bien cinglante comme je savais les dires, mais il ne m'en laissa pas l'opportunité, aucun laps de temps. Là, il remontait un peu plus dans mon estime. Il avait compris qu'il ne fallait pas me donner l'occasion de le renvoyer balader, et c'était assez plaisant. Enfin...

- J'étais abominablement nul dans cette matière.

C'était quoi ce sourire éclatant qu'il me faisait là ? Je prenais vivement une de ses feuilles sans lui laisser l'occasion de protester et examinait d'un rapide coup d'œil son écriture. Belle, fine, un peu trop serrée, raide mais ronde. Oui, certainement. Vue ton écriture mon petit, la souplesse tu connais pas trop. Je relevais la tête pour qu'il puisse voir mon sourire cynique, bien mystérieux, comme je les aime. Il était sympathique ce Harry Law.

- Ça se voit à votre écriture.

L'analyse, l'analyse, l'analyse. J'étais née pour ça. Après l'art bien sûr.

- Ce sont les seules études qui m'intéressent vraiment avec l'histoire.

Je continuais de lui faire la conversation puisque apparemment, il avait envie de parler. Peut-être un peu seul le petit nouveau ? Il devait s'ennuyer ici, avec tous ces jeunes inaccessibles, car poste oblige et tous ces vieux croutons. Du moins, je doutais qu'il s'éclate comme un petit fou dans cette université et comme je me trompais rarement... Un peu trop confiante à mon gout, mais bon, c'était mon jour.

En voyant Léonie prendre une de ses feuilles à toute vitesse, Harry se laissa faire. Léonie examina son écriture et fit un sourire cynique devant Harry. Harry avait du mal à interpréter les sourires, c'était une des choses les plus difficiles surtout dans un contexte banal quand cela était un sourire pas banal (^^). Il le laissa passer. Puis Léonie répondit "ça se voit à votre écriture". Harry ne fût pas étonné, même si il trouvait son écriture bien faite. Il remarqua que la jeune étudiante à côté de Léonie avait sourit après la remarque qu'avait fait Léonie. Ils étaient donc écouté, même si cela ne gênait pas du tout Harry. Harry laissa faire Léonie toujours en la regardant, amusé.
Léonie reprit la parole en disant "que c'était les seules études qui intéressait avec l'histoire".

Harry et Léonie continuèrent à parler pendant une trentaine de minutes sur principalement les études. Il était encore que quinze heure. Harry avait presque oublié qu'il était professeur et hésita de l'inviter à boire un verre à la place de rester là, dans une librairie, ou il fallait parler à voix basse.
Après une "pause" de conversation, Harry se leva et alla chercher du café et proposa une boisson à Léonie. Harry revenu presque aussitôt une boisson dans chaque main (si tu as accepté). Harry avait envie de marcher et proposa donc :

- On va faire un petit tour ? dit-il en la regardant.

(HRP : désolé pour le petit RP, mais mon internet c'est coupé et j'ai du tout recommencer)

Les études... On aurait presque dit que les seuls sujets qui pouvaient éventuellement les intéresser à eux deux étaient les études, le lycée et... les cours. Génial comme sujet hein ? Ouais, je sais. D'ailleurs, c'était tellement passionnant qu'après une vingtaine de minute, nous n'avions plus rien à nous dire et moi je me replongeais dans mes recherches en vue d'un devoir demandé pour la semaine suivante. Je prenais quelques références sur un bout de page ainsi que quelques bribes d'informations quand Harry se décida à lui proposer du café. Bien sûr, j'acceptais. Contente d'avoir quelque chose à boire et que ce soit lui qui me l'offre. C'était plus sympa de s'en faire payer un par un mec plutôt pas mal qui plus est, plutôt que de devoir se l'acheter seul.

- On va faire un petit tour ?

Tien, c'est qu'il devait m'apprécier pas mal pour me proposer d'aller quelque part d'autre que l'université. Surtout entant que prof. C'était une situation peu commune et je craignais que la fille à côté de moi le prenne comme un potin. Je rangeais donc mes affaires dans mon sac en daim et salua l'étudiante qui allait se retrouver seule, avec ses idées malsaines que je devinais en regardant son visage.

- Je te remercie pour ta discrétion à ce sujet...

Je lui avais murmuré ça d'une voix glaciale, histoire qu'elle me prenne au sérieux. Et apparemment, cela avait bien marché.
Me dirigeant vers la sortie, je lancais des coups d'œil à droite et à gauche, essayant de voir si oui ou non on avait remarqué qu'ils sortaient en même temps de la librairie. À ce que j'avais pu remarquer, seulement deux ou trois étudiants les avaient remarqués, mais grâce au jeune âge d'Harry, on passait inaperçu. C'est que sur le coup, j'aurais presque crié des chants religieux.
Enfin sortie du lieu le plus silencieux de l'université, je pouvais enfin poser la question qui me trottait dans la tête depuis sa proposition.

- Où on va ?

Là, s'il me répondait autre chose que "Je sais pas" ou "Comme tu veux" c'était littéralement un Miracle à inscrire dans mon carnet.

Ils rangèrent donc leurs affaires respectives et se levèrent. Harry se fichait pas mal de se qu'on pouvait penser et dire sur lui, il était encore jeune et avait presque le même âge des étudiants dans la salle. De toute façon il était encore peut connu dans l'université comme il était arrivé il n'y a pas très longtemps. Il crut entendre Léonie marmonner quelques choses derrière son dos. Il s'en préoccupa point et s'avança vers la porte principale de la librairie. Il attendit Léonie à la porte tout en buvant son café. Il la vit lancer quelques regards furtifs un peut partout, elle devait avoir sûrement pas envie qu'on l'aperçoive avec un professeur. Avait elle accepté par politesse ? Ce n'était pas le genre de fille à accepter comme ça, pensa Harry.

Ils étaient enfin sortie et la première question que Léonie posa était : Où on va ?
Harry réfléchie vite et proposa :

- Bah... A Ludwig's Fountain ? C'est pas très loin.

Léonie accepta.

Puis ils se dirigèrent vers la sortie qui donnait sur Ludwig's Fountain.

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